La société civile de la chefferie des Andisoma indique que les habitants ne se fréquentent pas jusqu’à ce jour sur le tronçon Nyakunde ( en chefferie des Andisoma) – Baviba (en chefferie des Walendu Bindi). Ceci, après des échauffourées ayant opposées les groupes armés FRPI ( Force de Résistance Patriotique de l’Ituri ) et le FPIC ( Front Patriotique et Intégrationiste du Congo), le mois d’août dernier dans ces deux chefferies du territoire d’Irumu.
Pascal Kisezo son président a, dans une interview, accordée à www.congo1.org, précisé que ces groupes armés ont érigé des barrières sur cet axe routier, faisant ainsi peur aux populations de se fréquenter mutuellement.
<< Il n’y a pas encore une cohésion sociale entre les habitants.Le problème se pose à la hauteur des villages Tulabo, Ngidha, Songokoy où ces groupes armés ont érigé leurs barrières.Jusque là, la population a peur même s’ils ne se sont pas encore attaqués à elle , a-t-il fait savoir.
M. Kisezo demande aux autorités compétentes de déployer les éléments FARDC dans ces villages afin de rassurer la sécurité aux habitants et que la cohabitation soit renforcée entre les populations de ces deux chefferies.
<< On peut déployer les forces loyalistes dans ces villages, cela peut permettre facilement aux habitants de fréquenter cette route au lieu de laisser que les groupes armés s’installent dans ces entités >>,a plaidé Pascal kisezo.
Rappelons qu’au mois d’août dernier, les groupes armés FRPI et FPIC se sont affrontés dans plusieurs villages des chefferies des Walendu Bindi et Andisoma, causant mort d’hommes et plusieurs autres dégâts collatéraux.
Néhémie PALUKU Nighendere