Il ressort de témoignages de certains habitants de cette zone minière qu’ un sac de riz de 25kg passe de 50.000 à 80.000 voire même 85.000 FC, un sac de farine se négocie aujourd’hui à 80.000 au lieu de 45.000 FC comme il y a peu, un bidon de 25 litre de l’huile végétale se vend actuellement à 100.000 au lieu de 70.000 FC, un bassin de cossette de manioc passe de 15.000 à 25.000 FC, 10 kg de haricots s’achète maintenant à 40.000 plutôt qu’à 25.000 FC, un sac de sucre de 25kg se négocie à 80.000 au lieu de 50.000 FC, un sachet de sel de table revient à 2000 alors qu’il se vendait à 1000 FC.
Même décor du côté de la bière et boissons gazeuses où une bouteille grand format de la bière de produits brassicoles du pays se vend à 8.000 FC au lieu de 6.000 FC tandis qu’une bouteille de bière importée passe de 3.000 à 5.000 FC et une bouteille de sucrée revient à 4000 FC au lieu de 2000 FC comme auparavant.
Cette situation qui menace la sécurité alimentaire des habitants de cette commune ont-ils indiqués, est entre autres liée à la suspension des activités agricoles, notamment, dans les localités de Malanga, Wazabo, Nongo, Brésil où les forces négatives seraient en errance.
En plus de l’insécurité dans les villages qui approvisionnement la commune rurale de Mungbwalu en différents produits agricoles, ont-ils ajouté, la dégradation de la route Bunia-Mungbwalu est un autre facteur aggravant de la détérioration de la situation sociale au niveau de leur entité occasionnée par la flambée des prix de produits de première nécessité sur le marché.
Ils encouragent les efforts du gouvernement provincial dans le rétablissement de la paix en territoire de Djugu en particulier et la réhabilitation de différents tronçons routiers d’intérêt provincial afin de soulager leur peine.
Néhémie Paluku Nighendere
