Vingt (20) jeunes filles victimes des violences basées sur le genre formées en coupe et couture par la Fondation Venus Sutila ont reçu leurs brevets au terme d'une formation de 6 mois, au cours d'une cérémonie de remise organisée à l'hôtel de la province.
La coordonnatrice de la Fondation Venus Sutila en Ituri, Mme Nadia Muamba Panga a expliqué que cette cérémonie de remise des brevets intervient en ce mois de mars pour impacter les autres femmes afin qu'elles prennent conscience de leur avenir et qu'elles soient capables de se prendre en charge à travers les petits métiers pour la survie de leurs familles respectives.
" La Fondation Venus Sutila a été créée en 2017 à Kinshasa, fonctionnant avec ses propres moyens jusque là. Les défis sont énormes, je sollicite auprès du pouvoir public et aux associations caritatives de pourvoir aux besoins de la Fondation en fournissant des machines à coudre pour accueillir un grand nombre des jeunes filles qui souhaitent participer à la formation de ce métier intéressant pour leur avenir", a-t-elle fait savoir.
Agissant au nom de la cheffe de division provinciale du Genre, Famille et Enfant, Jean-Marc Mazio, s'est dit heureux d'être associé à cette cérémonie qui se déroule pendant ce mois de la femme, lancé en Ituri par le gouverneur de province, le Lt général Johnny Luboya N'kashama, louant le courage et la détermination de ces jeunes filles qui se sont résolument engagées pour aller au bout de cette formation.
" Si la femme iturienne n'est pas capacitée à travers les formations visant son autonomisation, elle sera toujours dépendante des autres, et elle ne saura rien dans sa vie. Je félicite la Fondation Sutila pour cet exploit" a-t-il laissé entendre.
De son côté, l'une des lauréates a salué le travail abattu par la Fondation Sutila, avouant que grâce à cette formation elle est capable de confectionner ses propres vêtements. Elle a, cependant, demandé à la Fondation Venus de continuer avec ce projet de former les autres jeunes filles désœuvrées.
La formation en coupe et couture à la Fondation Sutila est gratuite, et elle est à sa deuxième promotion , rapporte-t-on.
Néhémie Paluku Nighendere