Elle l'a dit le week-end dernier lors de la clôture du dialogue entre les quatre (4) groupes armés dans la commune rurale d'Aru située à plus de 300km de Bunia chef-lieu de la province de l'Ituri.
" _Ce que nous devons faire maintenant avec les jeunes qui n'ont pas été dans ces assises qu'ils puissent emboîter les pas à ceux qui sont venus. [....]. Ils ont suivi de loin qu'ils aient confiance dans le processus qui est en cours. Cette confiance doit les amener aussi vers la prise la conscience afin qu'ils coupent le cordon ombilical avec les tireurs de ficelles. Ils doivent reconnaître qu'ils sont eux même victimes d'une certaine intelligence quelque part qui les manipule".
Et cette experte en gestion de conflits a ajouté que " _Les tireurs de ficelles sont partout. Je pense qu'il y a de personnes qui n'acceptent pas ma façon de dire la vérité ! Mais la vérité sauve. Il n'y a pas une autre voie, la seule pour arriver à la paix, c'est le dialogue où les gens peuvent se dire la vérité en face_ ".
En cette occasion, Madame Pétronille Vaweka a félicité le gouvernement de la République et l'autorité provinciale pour avoir initié ces assises qui vont contribuer, a-t-elle estimé au retour de la paix.
M. Emmanuel Bahati Kukwabo a encouragé les différents groupes armés à s'engager résolument dans le camp de la patrie aux fins de marginaliser les tireurs de ficelle qui s'enrichissent sur le sang des Ituriens.
Pour Emmanuel Bahati Kukwabo le fait que les quatre groupes MAPI, FRPI FPIC et CODECO participent dans ce dialogue acceptent de se présenter volontairement est une preuve éloquente de leur émancipation vis-à-vis de ceux qui ne jurent que pour la déstabilisation de l'Ituri pour leurs intérêts égoïstes.
Néhémie Paluku Nighendere
