Le taux de réussite à l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) à la sous division de l’EPST Mambasa 1, se trouvant dans le territoire portant le même nom à 165km de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, a baissé de 93 à 56% pour l’année scolaire 2022-2023.
« Pour l’ENAFEP, nous avons connus une baisse par rapport à l’année passée où la moyenne de la sous division est de 56% contre 93 de l’année passée. Nous sommes tous inquiet par rapport à ce résultat qui est produit par nos enfants« , a déclaré le chef de cette entité scolaire Dieudonné Asaba Biakunaga.
D’après lui, ce résultat reflète la vraie réalité du terrain parce que, a-t-il estimé, le taux de réussite de 93% était fantastique du fait qu’il était l’œuvre d’un réseau maffieux de certaines personnes mal intentionnées parmi les « criminels pédagogiques ».
« Après notre analyse et observation de plus de deux (2) ans, nous avons compris qu’il y avait un réseau maffieux de certaines personnes mal intentionnées qui voulaient se catégoriser parmi les criminels pédagogiques qui facilitaient la réussite aux enfants. C’est comme cela que l’année ici nous avons eu à démanteler ce réseau maffieux de criminels pédagogiques » s’est-il félicité.
Avant de renchérir : « désormais il faut que les enfants travaillent avec leur propre intelligence et qu’ils nous produisent de résultats qui viennent dans leurs têtes et de leur savoir-faire. C’est comme cela que vous voyez qu’il y a eu beaucoup d’échecs l’année ici mais c’est un résultat qui nous dérange pas beaucoup vu que les enfants nous ont produit leur vrai niveau« .
En plus du démantèlement de ce réseau maffieux, a relevé Dieudonné Asaba Biakunaga, plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte. Il s'agit, a-t-il dit, le mauvais encadrement des enfants, l’ignorance des attributions par certains chefs d’établissements scolaires, l’insuffisance pédagogique et manque de conscience professionnelle par certains enseignants, la mauvaise interprétation de critères de délibération par certains chefs d’établissements scolaires.
Par ailleurs, Il a demandé à toutes les parties prenantes, ( les parents, élèves, Chefs d'établissement, enseignants, inspecteurs et nous les administratifs...) de nous mettre au travail dès maintenant, chacun à son niveau pour que des tels résultats ne reviennent plus en vue de booster la qualité de l'éducation dans la sous division.
Néhémie PALUKU Nighendere