La coordinnation de la société civile force vive de territoire de Mambasa dénonce les attaques répétitives des rebelles ADF-NALU dans ce territoire de la province de l'Ituri. Des attaques qui causent, selon elle, un manque à gagner dans le programme national de l'enseignement primaire, secondaire dans notre sous-divisions de l'EPST Mambasa 2.
Mugeni Yuma, coordonnateur de cette structure condamne ces attaques qui privent les élèves du territoire de leur droit et qui créent un retard dans l'avancement du programme national, dans une interview accordée vendredi à un correspondant de congo1.org.
" Les élèves de 6 ème primaire, de 8 ème année et en 4 ème des humanités sont confrontés à un examen national. Ils seront évalués comme tout autre élève de la ville de Kinshasa, de Lubumbashi et tant d'autres. Pour eux, ça sera un manque à gagner parce que ils seront en retard dans l'avancement du programme national", s'indigne Mugeni Yuma.
Michel Ipunio, chef de la sous-division de l'EPST Mambasa 2 basé a biakato, a 75km de Mambasa centre déplore lui aussi la précarité de la situation sécuritaire avec impacts négatifs sur le programme national.
" Avant hier c'était à Beladiapanda où on a massacré des gens et les activités scolaires ont été paralysées. Toujours avant hier, c'était encore à Lukaya. Mais c'est aujourd'hui qu'on a repris les activités scolaires. Et aujourd'hui matin on dira encore qu'on niveau de Makumu centre il y a panique parce qu'on a vu les éléments non autrement identifiés".
Et d'ajouter que : " douze (12) écoles au total dans le centre éducatif de Makumu n'ont pas fonctionné aujourd'hui. On ne sait pas comment nous allons continuer et finir le programme national avec ce rythme là. Donc toutes les écoles secondaires de Makumu centre n'ont pas passé les examens aujourd'hui à cause de ces inciviques là ".
Pendant que c'est la période des examens au niveau des écoles secondaires, les deux personnalités recommandent aux autorités compétentes et aux FARDC en place de remettre la paix pour permettre le bon déroulement des activités scolaires.
Et aux parents de garder leurs enfants à la maison jusqu'au retour de la paix en territoire de Mambasa pour que les élèves se retrouvent bien et réussissent bien aux différents examens de l'année scolaire 2023-2024.
La rédaction