Le FOMO : notre pire ennemi à l'ère du numérique ?

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La peur de manquer quelque chose, une anxiété du XXIe siècle

Qui n'a jamais ressenti cette petite pique d'angoisse en voyant les photos de vacances paradisiaques de ses amis sur les réseaux sociaux ?

Derrière ce sentiment se cache le FOMO, un acronyme anglais qui signifie Fear Of Missing Out, ou en français, la peur de manquer quelque chose.

Né avec l'avènement des réseaux sociaux et de notre hyperconnectivité, le FOMO décrit cette anxiété constante de rater des expériences, des moments importants ou des opportunités vécues par les autres.

Cette peur peut se manifester de différentes manières :
 • Sur les réseaux sociaux : on passe des heures à scroller sans fin, dans l'espoir de ne rien manquer des publications de nos amis.

 • Dans la vie sociale : on se sent obligé d'accepter toutes les invitations, de peur d'être exclu ou de passer à côté de quelque chose.

 • Dans la consommation : on achète des produits par impulsivité, poussé par la peur de manquer une tendance ou de ne pas avoir le "bon" objet.

En somme, le FOMO, c'est cette petite voix intérieure qui nous pousse à vouloir tout faire, tout voir et tout avoir, de peur de regretter plus tard. Mais cette course effrénie vers l'expérience peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être mental.

Les dangers du FOMO, selon les experts psychologues spécialisés dans les addictions numériques sont nombreux.


Les conséquences du FOMO sur notre santé mentale sont nombreuses :

Le #FOMO peut conduire à une insatisfaction chronique, car il est impossible d'être partout et de tout faire. Cette quête perpétuelle du bonheur dans les expériences des autres peut engendrer de la dépression, de l'anxiété et une faible estime de soi. pic.twitter.com/cfYjvXId9l

— Zickry Casiodoro  (@zickrycasiodoro) August 18, 2024

 • Trouble du sommeil : la peur de manquer quelque chose pendant la nuit nous pousse à rester éveillés pour consulter nos réseaux sociaux.

 • Burn-out : en essayant de tout faire et d'être partout, on risque de s'épuiser physiquement et mentalement.

 •Isolement social : paradoxalement, la peur de manquer quelque chose peut nous conduire à nous isoler, car on a l'impression de ne pas être à la hauteur.

Alors, comment faire face à cette peur omniprésente ?

En prenant conscience de ce mécanisme, en déconnectant régulièrement, en pratiquant la gratitude et en se concentrant sur l'instant présent. Car le bonheur ne se trouve pas dans la quantité d'expériences vécues, mais dans la qualité de celles-ci.

Zickry LUBENGA 

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