Les derniers hommages leurs ont été donnés, dans une cérémonie organisée à l'espace Bolonge, en présence du gouverneur de province, du président de l'assemblée provinciale, d'une délégation du Fonarev et des membres de famille.
A l'occasion, le gouverneur de province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga a condamné l'acte posé par les bourreaux, avant de prévenir les hors-la-loi de subir, à cas de dérive, la rigueur de la loi.
" Aujourd'hui, nous sommes plus à l'heure de l'impunité. Que tout le monde sache que les auteurs de cette barbarie sont condamnés à la peine de mort. Ils seront en prison jusqu'à purger leur peine", a-t-il martelé.
Le Fonds National de Réparation des Victimes de Violences Sexuelles liées aux Conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev) qui prend en charge les victimes et a pris en charge es frais d'enterrement des défunts, a promis de se tenir toujours aux côtés des victimes et que ces dernières doivent se sentir qu'elles ne seront jamais seules.
Dans la délégation d Fonarev, Blaise Kasha, directeur des études, enquête et évaluation à appelé toutes les communautés à la consolidation de la paix, de bannir tous les actes contraires à la paix, à la paix et tendances génocidaires.
" La Tshopo est une province très hospitalière où on trouve plusieurs cultures et tributs. Nous devons plus vivre en harmonie et en paix. Nous même nous commençons à nous entretuer et donc nous détruisons même le narratif que nous avons pour aller auprès de la cour internationale et prouver au monde entier que ce sont les Ougandais et les Rwandais qui ont détruit Kisangani ", a-t-il indiqué.
Aux habitants de province de la Tshopo en général et de la ville de Kisangani en particulier, Blaise Kasha a émis ce vœu : " Nous voulons qu'au présent qu'on ne puisse plus parler des conflits et des préjudices mais que nous puissions nous réconcilier, réparer les préjudices et construire l'avenir ".
C'était un moment de tristesse généralisée qui a caractérisé les obsèques à l'espace Bolonge. Des familles des défunts n'ont pas pu retenir leurs larmes.
Après les derniers hommages, les trois corps des défunts assassinés par un groupe des inciviques, ont été conduits à leurs dernières demeures au cimetière Jérusalem.
Les auteurs de ce triple assassinat ont été condamnés à mort par le tribunal militaire garnison de Kisangani qui les avait poursuivi pour terrorisme, participation à un mouvement insurrectionnel, eassassinat, coups et blessures volontaires aggravées.